Dès son plus jeune âge, Alcée, notre fondatrice, a toujours eu à cœur de créer. Son désir pour l’artisanat d’excellence l’a guidée vers les plus prestigieuses Maisons de luxe et en particulier en horlogerie.
De là est venu l’envie de fonder sa Maison pour proposer une approche différente du luxe, celle basée sur l’expérience du faire soi-même haut de gamme. Maison Alcée était née.
“Cultiver son âme d’enfant” – Alcée
Alcée a beau s’être forgé une rationalité qui ne saurait renier son aspect Maths sup Maths spé, c’est en cultivant son âme d’enfant qu’elle permit à ses écrins haut de gamme de créer le moment.
Car celle qui se rêvait océanographe récoltant la richesse sous-marine dans une optique scientifique ; celle qui a connu dès ses plus jeunes années la joie de se réinventer par le jeu, – fabricante de bonbons ou de savons, céramiste, exploratrice de forêts –, s’assure désormais que l’exigence de son entreprise n’abdique pas sa dimension ludique :
« Dans ce monde connecté où tout s’estompe, je souhaite que nous réapprenions à faire. Et le mieux pour cela, c’est de revenir à cette bulle d’apprentissage et de sérénité dans laquelle nous savions si facilement nous retrouver étant petit. » Alcée
Avant que ses ambitions ne s’attisent sous le toit de son entreprise, Alcée suivit cette voix familiale considérant l’ingénierie comme « la voie royale ». La téméraire surenchérit même d’une option physique fondamentale.
Elle usa pourtant de sa formation pour s’exprimer par un esprit loin d’être formaté : à la rigueur scientifique et à son exigence, elle accola l’imaginaire d’un secteur qui tutoie aussi l’excellence –
« s’orienter vers l’artisanat et le monde du luxe, ce choix détonnait au vu de mon cursus ! » Alcée
La quête du beau pour Alcée
Plus encore que l’étude des frottements et les calculs savants, plus encore que la gestion, l’optimisation et les premiers pas en management, Alcée garda de son passage Hermès un émerveillement pour la noblesse des matières et une manufacture tout aussi altière – « c’était féérique ! »
De ces étoffes de soie sublimées par des couleurs qui jamais ne s’évaporent à ce cuir tanné, brossé, et marqué à la feuille d’or, la jeune cheffe de projet ancra là ce besoin d’esthète de pourchasser le beau
Une quête qui l’aiguilla d’abord chez Cartier, Richemont, puis en Suisse, vers le petit monde de l’horlogerie, où la mécanique de l’heure se commande tant par la raison que par le cœur :
« Durant mes deux années chez Tag Heuer en tant que responsable d’atelier, je n’ai cessé d’être impressionnée par l’engouement des horlogers pour leur métier. Lorsque l’on pose le balancier et que tout l’engrenage se met soudainement à vivre, c’est une émotion extrêmement puissante.” Alcée
En lançant Maison Alcée, il me paraissait logique que le premier coffret honore ce savoir-faire avant de s’ouvrir à d’autres univers, comme la maroquinerie ou la plumasserie.
L’univers secret de l’horlogerie
La volonté de sortir ces expertises de l’ombre, pour les faire connaître à un plus grand nombre, incita Alcée à fonder sa Maison visionnaire en dépit des réactions les plus repliées –
« l’horlogerie reste un microcosme qui manque d’accessibilité ; il est assez secret et fermé. Beaucoup me disaient que c’était impossible de concevoir une pendulette à monter soi-même. »
Il n’en fallut pourtant qu’une pour que le scepticisme se consume.
Celle qui laisse le temps s’écouler derrière les touches de son piano passa ainsi les bons accords lui permettant de concevoir un mouvement que les novices sont en mesure de reproduire.
Extrait d’un portrait écrit par Trafalgar